Question-réponse

Comment la journée de solidarité est-elle accomplie dans la fonction publique ?

Vérifié le 13/05/2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

La <span class="expression">journée de solidarité</span> finance des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées. Elle est applicable aux fonctionnaires et aux contractuels.

Elle prend la forme d'une journée supplémentaire de travail <span class="miseenevidence">non rémunérée.</span>

Les modalités d'accomplissement de la journée de solidarité varient selon que vous exercez en Alsace-Moselle ou sur le reste du territoire français (cas général) :

La journée de solidarité peut être accomplie selon l'une des modalités suivantes :

  • Travail un jour férié précédemment chômé autre que le 1<Exposant>er</Exposant> mai (travail le lundi de Pentecôte par exemple)
  • Suppression d'une journée de RTT
  • Toute autre organisation permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées, sauf suppression d'un jour de congé annuel

La journée de solidarité peut être accomplie selon l'une des modalités suivantes :

  • Travail un jour férié normalement chômé autre que le 1<Exposant>er</Exposant> mai, les 25 et 26 décembre et le Vendredi Saint (travail le lundi de Pentecôte par exemple)
  • Suppression d'une journée de RTT
  • Toute autre organisation permettant le travail de 7 heures précédemment non travaillées, sauf suppression d'un jour de congé annuel

Pour les agents travaillant <span class="miseenevidence">à temps partiel ou à temps non complet</span>, les 7 heures de cette journée sont réduites en proportion de leur durée de travail.

Les conditions dans lesquelles la journée de solidarité est accomplie sont fixées :

  • Dans la fonction publique d'État, par arrêté ministériel après avis du comité social d'administration ministériel concerné
  • Dans la fonction publique territoriale, par délibération après avis du comité social territorial
  • Dans la fonction publique hospitalière, par décision du directeur de l'établissement, après avis du comité social d'établissement.